Étudiantes en troisième année d’orthophonie, nous sommes pleinement conscientes que notre statut ne nous autorise pas à prendre en charge des rééducations. De plus, il ne nous semble pas pertinent d’amorcer un travail thérapeutique qui ne serait pas poursuivi à long terme. Enfin, la présence d’un seul orthophoniste pour tout le pays ne permettrait pas à chacune d’entre nous de bénéficier de la pratique quotidienne d’un professionnel des troubles de la communication.
Après avoir approfondi notre réflexion et nos recherches, nous avons décidé de réaliser un état des lieux des moyens orthophoniques mis en place dans ce pays. De ce fait, le travail de fond que nous aurons réalisé servira de support pour une pérennisation de notre projet.
De manière plus générale, nous souhaitons :
- Prendre un premier contact sur place et déboucher sur un partenariat à long terme.
- Initier un véritable partage de savoir entre nos connaissances théoriques (et les prémices de nos connaissances pratiques) et le savoir des professionnels locaux.
- Contribuer à mettre en place des adaptations pour les populations en difficultés qui ne peuvent être suivies au quotidien, et à faire connaître les troubles que l’orthophoniste peut être amené à prendre en charge.
- Relever l’impact sur la vie quotidienne de la déficience auditive (CEFISE) dans une société où l’intégration des personnes handicapées n’est pas considérée comme une priorité.
- Nous ouvrir à une culture différente de la nôtre.